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21 mai 2007

Cilaos 13 mai

Cilaos, Nous partîmes donc tout les 4 un samedi matin, avec pour intension de faire nos gros touristes motorisés dans encore le dernier cirque que l’on avait pas encore fait : Cilaos. On entre dans le cirque après 2h de voiture. Spectacles magnifique de gorges profondes, ou de falaises très hautes (comme on veut, un coup on étais en haut, un coup on était en bas). Bref, l’effet de ce spectacle est assez étonnant et s’appelle : « pause pipi ». J’ai donc découvert la taille moyenne d’une vessie féminine : autonomie approximative en plaine = 1h30, et en montagne = 20 à 30 min, et pour peu qu’il y est un peu d’émotion, cela peu encore chuté ! Donc du coup on a pu prendre plusieurs photos de tout l’itinéraire (enfin surtout moi). A ville de Cilaos est très moderne et posée sur un plateau depuis lequel on ne se rend pas forcément compte que l’on est bien entouré de ravines profondes (600 m à vue de nez). Tite balade botanique et panoramique, ti musée pour notre culture générale pour connaître le pourquoi du comment du peuplement des cirques. Entracte culturel : les cirques se sont peuplés par des esclaves (le plus souvent malgaches) échappés de plantation de cannes de la cote. On les appelait « les marrons ». Les marrons des chacun des 3 cirques s’étaient bien organisés et de vrai villages on vu le jour. Les 3 cirques sont suffisamment inhospitaliers et très difficile d’accès, que les blancs ne s’y risquaient pas, surtout qu’il n’y avait pas de profit à faire. Leur organisation allant jusqu’à la mise de sentinelles pour prévenir de l’arrivée d’expédition punitive des blancs sur « leurs » esclaves. Bref, des primes ont été données à des chasseurs pour chaque mains marronnes ramenées. Résultats : plusieurs grosses expéditions : massacres. Quelques blancs infortunés et des marrons se réinstallèrent, abolition de l’esclavage, chacun cherche un lopin de terre à lui, toute une population d’anciens esclaves remonte dans les cirques. Du coup direction Ilet à Cordes, route de montagne (quand je repense aux pires routes que j’ai pu faire dans les Alpes ou les Pyrénées, ça me fait bien rigolé !) très impressionante. Le braqué de ma polo n’était pas suffisant… obligé de manœuvré dans certains virage ! Camping sur un aire de pic nic en haut d’une falaise… grandeur, calme, sérénité, tente, punch et Birdy Nam Nam… Et 420 virages plus lojn retour dans les plaines… pour apprendre qu’une houle de 11m avait ravagée la cote… pas de plage ce pm, retour case.
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